Dans la roue... de Lenny Martinez

Photos : ©Groupama-FDJ

Issu d'une famille de cycliste, Lenny Martinez (Groupama FDJ), impressionne déjà par ses résultats. Son père, Miguel Martinez est connu dans le monde du VTT. Il a réussi avec succès un doubler historique en devenant champion du monde et champion olympique de VTT en 2000 ! Son grand-père, Mariano Martinez a gagné deux étapes sur le Tour de France. En plus de remporter le maillot à pois en 1978.

Portrait d'un jeune grimpeur fougueux...

Qu’est-ce qui vous a fait commencer à pratiquer le vélo, à quel âge ?

C’est mon père qui m’a fait commencer le vélo, et qui m’a mis sur ma première course. C'était un cyclo-cross, le Championnat de la Nièvre, en minime 1 ou 2 et il me semble que j’avais gagné. Ma première course sur route était en minime 2 et je l’ai gagné aussi (rires, ndlr). Ensuite, c’était parti ! Mais avant ça, je faisais aussi du vélo mais, en balade avec mon père et pas de course.

Est-ce que vous voyez une grosse différence de niveau entre la continentale et le professionnel ?

Oui, c’est sûr, il y a une grosse différence. La continentale, c’était un peu du "vélo champagne". Parfois, on attaquait à quatre dans l’équipe, ou on arrivait à deux coéquipiers sur la ligne d'arrivée. Mais maintenant, en World Tour, comme au Tour de Catalogne, que je viens de finir, ce n'est pas possible. Le niveau est vraiment relevé et disons, homogène. Tout le monde roule vite toute la journée. En bosse, ils roulent vraiment très vite et puis quand on voit Remco (Evenepoel, ndlr) et Roglic…

Quel a été votre réaction quand votre équipe actuelle, Groupama FDJ, vous a annoncé en World Tour ?

J'étais tout simplement content. Mais c'était aussi la suite logique (passer de l'équipe continentale à la World Tour, ndlr), ça m'a fait plaisir et je me suis senti prêt.

Avez-vous un rituel d'avant course ?

Je n'ai pas forcément de rituel avant la course. Je ne suis pas forcément quelqu’un qui écoute de la musique. J'aime être dans le bus pour parler avec mes coéquipiers, bien rigoler et me mettre dans l'ambiance. Par contre, après la course, j’aime bien écouter de la musique si ça s’est bien passé.

Vous avez été annoncé sur la Vuelta par votre équipe, quel sera votre objectif ?

Oui, j’ai été annoncé à la Vuelta en fin d’année. Si tout se passe bien, j'irai. Nous avons encore le temps de voir si je suis prêt à faire un grand tour cette année. Quant à l’objectif je ne sais pas encore. Il n’y a pas encore d’objectif, soit le classement général soit les victoires d’étape.

La saison dernière, il s’impose encore une fois au classement général sur le Tour de la Vallée d’Aoste tout comme son coéquipier, Thibaut Pinot en 2019. Il finit troisième du Tour d’Italie espoir, le Baby Giro au même rang que Jay Hindley en 2017, qui le remporte dans la catégorie World Tour en 2022... Il remporte également deux étapes de la Ronde de l’Isard. La première de ses deux victoires où il s’impose en solitaire, et avec panache au sommet de Guzet-Neige en Ariège. Pour finir en beauté et en solitaire, explosant de joie.

Lenny Martinez aime la montagne. Son domaine de prédilection, ce qui promet des frissons !